Écrit par Marie Lauzon on 04 Juil 2017 /
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M.A.D GALLERY MILANO
Marie Lauzon
»Hymne à la Passion »
Critique d’art par la curatrice
Deborah Maggiolo
Une explosion passionnée enveloppe soudainement le spectateur, qui se sent enveloppé dans une étreinte chaude et enthousiaste. L’affection du couple, pour sa charge immense en intensité, nous rappelle à tous une sorte spéciale de sentiment qui, à un moment donné de notre vie, nous avons tous expérimenté .
Comme le feu, il brûle telle la combustion, érodant le contexte dans une image indéfinie et brumeuse. C’est la flamme de la passion, qui, résultant de la partie inférieure de la toile, produisant des étincelles, nourrissant sans cesse sa propre essence.
Le philosophe Platon à son « Symposium » expose sa théorie d’Éros, le décrivant comme un démon : une entité à moitié Dieu et à moitié homme, donc, un
véhicule entre le terrestre et les dimensions ultra-terrestres. Pour Platon, Éros est comme une force qui lie des éléments contradictoires ensemble, mais sans les annuler. Il est toujours agité, insatisfait et incomplet puisqu’il descend directement de son père Poros – le terme grec pour l’intelligence et l’abondance – et sa mère Penia – le synonyme de pénurie et de la privation. Précisément à cause de son incomplétude, Éros a toujours tendance à son accomplissement mais il ne le respecte jamais; il représente la flamme insatiable de désir, s’agitant pour toujours sans se rendre, mais, au lieu de cela, toujours ayant obstinément tendance à la beauté et à la bonté.
Et la beauté est un autre thème central de l’oeuvre d’art, qui célèbre en même temps aussi la sensualité féminine, représentée dans toute sa splendeur dans une figure qui pourrait hypothétiquement reprensenter Aphrodite, ainsi, la déesse d’amour assume une fonction métaphorique, s’offrant comme un symbole universel d’amour. Le remous par les boucles de ses cheveux souligne la force de cette énergie infinie se répandant partout dans la peinture entière. Visuellement, il rappelle d’autres oeuvres d’arts célèbres, comme de Peter Behrens, représentant deux femmes s’embrassant ou « le portrait de la Vénus dans » la naissance de Vénus « par Sandro Bollicelli.
En accord avec ces lignes sinueuses, les tons choisis de couleur accordent un sentiment d’élégance et le fait d’être précieux à la scène, montrant les deux amants dans une atmosphère brillante parsemé d’étoiles qui rend visibles toute sa chaleur intrinsèque.
D’un point de vue iconographique, « Hymne à la Passion » fait un rappel du modèle de composition « le baiser » par Gustav Klimt, en fait, les deux oeuvres d’art représente un baiser particulier dont le visage de la femme est au premier plan, dans une expression paisible et douce, en cachant les caractéristiques du visage masculin, concentré en train du donner de toute sa douceur et de sa tendresse à sa bien-aimé. Aussi, représenté ensemble dans un contexte passager et indéfini, le scénario est presque un rêve et très probablement une indication du symbolisme de la représentation.
Par de sa portée universelle du sujet, l’amour réussit à se détacher comme une force meta-historique : en fait, il n’appartient pas nécessairement uniquement à l’ère historique, ni à un âge humain précis, de la même façon qu’il n’est lié à aucun environnement géographique spécifique. C’est une expérience unanime d’humanité, qui nous touche tous, étroitement de près et profondément; néanmoins, on ne nous donne pas pour savoir et connaître de façon approfondie ce que la source d’amour est, ni comment il développe sa dynamique; nous pouvons seulement vivre ce sentiment à l’état actuel des choses, un besoin intime et fondamental, étant conscient que ses coordonnées sont d’une certaine façon floue à nous.
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